L’activité physique est un des trois piliers fondamentaux dans un accompagnement naturopathique. C’est en effet une approche qui contribue à toutes les hygiènes naturopathiques : émonctorielle (vous éliminez mieux), émotionnelle (vous gérez mieux vos tentions et émotions), physique (votre corps est en mouvement) et alimentaire (moins de sédentarité contribue très souvent à réduire les mauvaises habitudes alimentaires). Mais savez vous que l’activité physique aide aussi votre cerveau à rester jeune ?

Avec la gestion émotionnelle et l’alimentation, l’activité physique est une des trois techniques fondamentales en naturopathie. L’importance de son rôle dans l’hygiène de vie en fait une composante souvent incontournable dans les conseils que le naturopathe peut proposer dans ses accompagnements.

En effet les impacts positifs sur la santé d’une activité physique régulière sont une évidence aujourd’hui. Cela fait plusieurs dizaines d’années que les études scientifiques le confirment et montrent ses effets sur la réduction des risques de maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires, de diabète, d’obésité, d’hypertension, de certains cancers et même sur presque toutes les causes de mortalité [1].

Cependant on sous-estime souvent son rôle sur les fonctions cognitives. En effet avec l’âge, certaines fonctions comme l’attention, la mémoire et la concentration diminuent, devenant plus lentes et moins efficaces.

Des chercheurs Italiens ont réalisés une méta-analyse regroupant 15 études sur plus de 30 000 personnes de plus de 55 ans suivi sur une période d’environ 12 ans [2]. Elle montre que les personnes avec un niveau important d’activité physique ont 38% de risque en moins de déclin cognitif lié à l’âge comparé à des personnes sédentaires. Plus intéressant encore pour le plus grand nombre, une activité physique de niveau modéré à bas, mais régulière, réduit de 35% le risque de déclin cognitif.

Ainsi 30 à 60 minutes de marche quotidienne et deux séances d’activités physiques douces par semaine (nage, randonnée, gym tonic, aquabike, vélo, etc.) permettraient de réduire considérablement le risque de déclin cognitif.

L’effet protecteur de l’activité physique aurait plusieurs explications possibles :

  • Une meilleure vascularisation cérébrale qui favorise l’oxygénation du cerveau et l’apport en nutriments
  • Une influence positive sur les facteurs de risque cardiovasculaire, tels que le diabète, l’hypertension, l’obésité et la dyslipidémie
  • Un mécanisme de protection en stimulant la libération de neurotrophines et en augmentant les connexions synaptiques favorisant la croissance et la survie des neurones
  • Un moyen de prévention du stress en réduisant les niveaux de cortisol, ce qui peut influencer positivement la fonction cognitive

Donc à vos baskets, chaussures de marche, maillot de bain ou tapis de yoga pour pratiquer une activité physique douce, adaptée à votre condition physique (n’hésitez pas à consulter votre médecin avant la reprise si besoin), qui vous fait plaisir et que vous pouvez pratiquer régulièrement en vous hydratant bien !


[1] : Stratégie mondiale pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé
[2] : Physical activity and risk of cognitive decline: a meta-analysis of prospective studies