Les chercheurs découvrent régulièrement de nouveaux liens entre notre flore intestinale et la régulation de nombreuses fonctions de l’organisme. Une étude récente de l’Inserm vient de montrer que notre microbiote pouvait contribuer à réguler le diabète.

Notre flore intestinale participe à la régulation de nombreuses fonctions de l’organisme comme le système immunitaire, le système hormonal, la production de vitamines, l’assimilation de nutriments ou la lutte contre de nombreux micro-organismes pathogènes.

Une équipe de chercheurs de l’Inserm vient de publier une nouvelle étude dans la revue Cell Reports montrant que notre microbiote intestinal pourrait contribuer à réguler le diabète.

Les chercheurs ont comparé le sang de patients diabétiques et non-diabétiques pour identifier des molécules, produites par le microbiote intestinal, qui pourraient être liées au développement du diabète.

Ils ont ainsi découvert que les personnes diabétiques auraient moins de 4-cresol, une molécule produite par la dégradation bactérienne de protéines dans le gros intestin. Puis ils ont effectué un transfert de flore, par transplantation fécale, pour administrer du 4-cresol à des rongeurs diabétiques et obèses.

Leurs résultats ont montré une meilleure tolérance au glucose, une augmentation de la sécrétion d’insuline (prolifération des cellules béta des îlots de Langerhans du pancréas) et une baisse de la masse graisseuse.

Ces découvertes pourraient permettre de nouvelles approches thérapeutiques pour les personnes diabétiques.

La naturopathie, avec ses 4 hygiènes (alimentaire, émonctorielle, physique et émotionnelle), permet un accompagnement global de la personne pour favoriser le bien-être et le retour à un équilibre naturel de l’organisme, y compris de ses différents microbiotes.